Parlez-nous de vous : Qui êtes-vous ?
Quelles sont vos passions ?
Ce qui me caractérise c’est la passion ! Mon père était polonais et ma mère valaisanne ; je suis un mélange d’émotion slave et de détermination ! Mon mari et nos quatre filles me le rappellent volontiers. J’aime par-dessus tout tisser des liens avec les autres. Et c’est donc tout naturellement que mes études à Fribourg et à Cambridge m’ont poussée vers le monde de la communication. Monde au sein duquel j’ai travaillé 15 ans. D’abord comme journaliste en presse écrite, à la radio puis dans des services de communication pour Crédit Suisse, Crossair puis Swiss et enfin pour la Fondation Foyer-Handicap où j’ai dirigé le service.
D’autres passions ont surgi dans ma vie dernièrement : le sport et la nutrition. Je me prépare pour faire la petite patrouille des glaciers et je fais régulièrement des trails.
L’année passée, j’ai commencé une formation de nutritionniste que j’adore ! Se remettre à étudier est un privilège mais aussi une grande source de satisfaction. Pour moi une journée sans apprendre est une journée perdue !
Vous rejoignez aujourd’hui le conseil de la Fondation pour la Recherche sur le Diabète, quelles ont été vos motivations à vous investir dans cette cause?
Lorsque l’on m’a approchée pour rejoindre le Conseil de Fondation de la Fondation pour la Recherche sur le Diabète, je me suis dit que c’était une occasion idéale de pouvoir mettre mes compétences au profit des personnes diabétiques. Tout au long de ma carrière, j’ai organisé de nombreux événements, et je me réjouis de pouvoir contribuer à la journée romande du diabète le 13 novembre, après deux ans de pause Covid !
Ce qui m’a fascinée en découvrant la Fondation, c’est la diversité de ses engagements selon les trois axes principaux que constituent la prévention, les thérapies et le mieux-vivre avec la maladie. Autant de raisons qui ont motivé mon engagement.
Vous suivez d’ores et déjà le sujet de près, quel est votre regard sur la maladie aujourd’hui ?
La progression de cette maladie est alarmante mais je suis convaincue qu’elle n’est pas inexorable. Parmi les différents angles d’attaque, il y en a trois auxquels je souhaite apporter une contribution active : la communication, la promotion d’une meilleure alimentation et la nécessité de faire du sport.
En ce qui concerne la communication, la pandémie a déjà commencé le travail ! Au moins une bonne chose… En effet, les diabétiques sont une population à risque pour le Sars-Covid2. En ce sens, la pandémie aura attiré l’attention du public sur cette maladie. Pour ce qui est de l’alimentation des personnes diabétiques, – et de toutes celles qui le sont mais qui l’ignorent encore !- il y a beaucoup à faire et je me réjouis de pouvoir mettre mes compétences de nutritionniste à profit.
Last but not least, les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer. Bouger renforce notre système immunitaire, libère des endorphines, accélère la dégradation des lipides et des glucides et … encourage une bonne nutrition. La boucle est bouclée !
La nutrition et le sport jouent un rôle de premier plan dans la vie du diabétique … et dans la mienne. Quoi de plus beau que de pouvoir partager ses passions ?